Le 24 février 2025 a marqué un moment historique pour Habitat de la Vienne qui a célébré ses 100 ans d’engagement en faveur du logement social, durable et de qualité. À cette occasion, une plaque anniversaire a été posée sur l’un de nos premiers logements, situé Rue de Bellejouanne à Poitiers, chez Odette, locataire fidèle depuis 1959, et aujourd’hui âgée de 94 ans.
Racontez-nous depuis combien de temps habitez-vous ici…
« Je suis arrivée à Bellejouanne à l’âge de 3 ans. Mes parents habitaient non loin d’ici rue de la Clie. Plus tard, lorsque je me suis mariée, nous avons d’abord vécu rue des Petites Vallées, avant d’emménager en 1959 dans un appartement HLM du quartier, où nous avons passé de nombreuses années. En 1972, nous avons déménagé à quelques rues pour nous installer dans cette petite maison, située rue de Bellejouanne. »
Odette Bachelier, 94 ans, incarne à elle seule l’histoire du quartier de Bellejouanne. Locataire d’Habitat de la Vienne depuis plus de 60 ans, elle a vu le quartier évoluer, grandir, tout en restant fidèle à son chez-elle.
« Nous avons vécu ici avec mon mari et nos trois fils : Fabrice, Stéphane et Christophe. En 1972, la petite maison d’une cinquantaine de mètres carrés dispose d’une cuisine, d’un salon et deux chambres sans toutes les commodités. Au fil des ans, nous avons adapté notre maison à nos besoins, avec l’aide d’Habitat de la Vienne en installant une douche, des W.C, l’électricité et le chauffage ! Très récemment, les lourdes persiennes ont également laissé la place à des volets électriques. Un petit plus qui simplifie la vie d’Odette. »
Mais ce qui marque Odette, au-delà des murs de sa maison, c’est l’ambiance du quartier.
« On se connaissait tous. Les enfants jouaient ensemble, on s’entraidait entre voisins. C’était comme une grande famille, il y avait des fêtes de quartier, plus de commerces et même un cinéma. Aujourd’hui, c’est différent, mais je suis toujours entourée de mes enfants et de mes amies du foyer Marie-Noëlle. »
Et à la question de savoir si elle envisage de quitter sa maison un jour, la réponse est sans appel :
« Je veux rester ici jusqu’au bout. C’est chez moi, et tant que je peux y vivre, je n’irai nulle part ailleurs. »


« Je veux rester ici jusqu’au bout. C’est chez moi, et tant que je peux y vivre, je n’irai nulle part ailleurs. »
Repères : Le quartier de Bellejouanne a commencé à se construire dans les années 1930 sous l’impulsion de l’Office public d’habitations à bon marché, devenu aujourd’hui Habitat de la Vienne.