Président du Conseil d’Administration d’Habitat de la Vienne depuis 17 ans, Henri Colin croit profondément à la mission de service public dans le secteur du logement. Réfutant le terme d’habitat social qu’il juge dévalorisant, il souhaite que les logements construits par l’office bénéficient d’une qualité équivalente à ceux du parc privé.

Quand et comment est venu votre engagement pour le logement ?

En 1971, j’étais élu au conseil municipal de Lencloître. Avec mes collègues, nous étions déjà dans cette préoccupation du logement décent pour tous. En 1978, nous avons inauguré un foyer logement construit par l’OPAC 86, aujourd’hui Habitat de la Vienne. Il accueillait des personnes, souvent seules, qui n’avaient jamais eu le confort minimal : eau courante, électricité…

Et avec Habitat de la Vienne ?

En 2008, j’ai rejoint le Conseil d’Administration d’Habitat de la Vienne en tant
que Président ; j’étais alors Maire de Lencloître depuis 1989. Entre temps, nous avions mené conjointement, la création d’un lotissement dans un couvent réhabilité et construit un EHPAD. J’ai poursuivi la mission de mes prédécesseurs pour contribuer à offrir un habitat décent à tous nos concitoyens.

De quoi êtes-vous le plus fier dans les actions menées par Habitat de la
Vienne ?

Bien sûr, nous avons mené de gros projets qui ont permis de loger de
nombreuses familles dans de bonnes conditions. Mais il me semble que le
petit programme de 2 ou 3 logements aux confins du département est tout
aussi important. Enfin, je dirai que la qualité de nos logements attestée, par la
satisfaction de nos locataires, correspond aux objectifs que nous nous sommes toujours fixés.

« Ma plus grande fierté est sans doute cette présence de l’office sur l’ensemble du territoire de la Vienne avec un souci de proximité avec nos locataires. »